Bonne rentrée à tous !

Mesdames, Messieurs,
Chers Parents,


Les grandes vacances se terminent. La rentrée s’annonce marquée par des changements concrets qui visent à renforcer la qualité de l’enseignement et à réduire les inégalités. Ces changements positifs ne nous font pas oublier la réalité du tiers des élèves qui ont été privés de vacances et passent en ce moment des examens de passage, la réalité de ceux sont en décrochage, la réalité de ceux qui vont devoir recommencer une année, la réalité de ceux qui vont devoir poursuivre dans un parcours qu’ils n’ont pas choisi…

Du côté des gagnants

Un nouveau calendrier scolaire pour tous les élèves en Fédération Wallonie-Bruxelles

Une réforme pensée pour le bien-être des élèves. Chaque période d’apprentissage sera désormais suivie de deux semaines de congé. La FAPEO attend que ce soit effectivement des périodes de repos pour les élèves. Repos veut dire pas de travail scolaire pendant les congés. Cette période doit être mise à profit pour du repos et des activités de loisir.

Le tronc commun, on y est… pour les plus jeunes !

Cette année, les élèves de maternelle et de 1ère et 2ème primaire entament le nouveau parcours d’apprentissage commun qui prendra fin à la 3ème secondaire. Au fur et à mesure des années, et progressivement, le tronc commun concernera l’ensemble des années en septembre 2029.


Qu’est-ce qui change vraiment pour vos enfants ?

De nouveaux apprentissages qui sont définis à travers huit domaines dont certains sont nouveaux dans le parcours commun des élèves, tels que les aptitudes manuelles, techniques et technologiques, une véritable éducation à l’art et à la culture, le développement de l’esprit d’entreprendre et de la créativité. Les référentiels sont revus en profondeur pour assurer une meilleure maitrise des compétences de base. Afin de permettre une orientation positive, au terme du tronc commun, une éducation à l’orientation sera menée tout au long du parcours.

L’accompagnement personnalisé des élèves de première et deuxième primaire : vos enfants bénéficieront au minimum de deux périodes (quatre périodes dans le meilleur des cas) par semaine prioritairement dans leur groupe classe afin de remédier à leurs difficultés si besoin est, ou de consolider leurs acquis ou encore de leur permettre de se dépasser dans leurs apprentissages.

La modalité organisationnelle recommandée est de deux périodes de co-enseignement par semaine : deux enseignant.e.s ou un.e enseignant.e et un.e logopède.

Le dispositif choisit par l’établissement doit être décrit dans les plans de pilotage de l’école et les parents doivent être informés au début de l’année scolaire des modalités de son organisation.

Il est interdit de créer de manière pérenne des groupes de niveaux. Si les élèves sont sortis de leur groupe classe, il est interdit d’avancer avec le reste du groupe dans de nouveaux contenus d’apprentissage.

Quelques changements pour le décret inscription

L’attribution des places en 1ère secondaire, dans les écoles complètes, se fera toujours sur base d’un indice calculé sur base de différents critères. Le poids du critère « distance relative entre le domicile et l’école primaire » aura moins d’importance, comme les parents le demandaient depuis longtemps.

Désormais, au niveau des bassins scolaires, sont créées des instances locales d’inscription dont une des missions sera d’analyser les réalités sociales et démographiques du bassin scolaire et de faire un plan d’action relatif à l’information aux parents et aux actions pouvant contribuer à la mixité sociale.

Du côté des perdants

Si on se réjouit de ce nouveau parcours ambitieux pour les plus jeunes élèves qui entrent dans le tronc commun, on est plus que jamais inquièt pour tous les élèves qui, malheureusement, n’en bénéficieront pas car ils sont dans le système actuel jusqu’à leur sortie. Système actuel qui faut-il le rappeler relègue, oriente, exclut, discrimine, externalise le soutien individualisé et l’éventuelle réussite. Les constats et les chiffres de l’échec scolaire sont affolants et témoignent de l’urgence de changer les pratiques et l’Ecole.

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