Qu’est-ce qui cause le stress scolaire ? – Analyse

Quand stress et détresse riment : ça intéresse quelqu’un ?

L’analyse en un coup d’oeil

A partir d’un témoignage partagé, l’analyse renvoie à une série de questions : pourquoi en arriver à externaliser la gestion d’un problème qui trouve ses origines dans la structure même du système scolaire et osons le dire dans des pratiques, notamment celles de l’évaluation ? Qu’est-ce qui stresse à l’école ? Quelle est la vertu pédagogique du stress ? Comment gérer cette double injonction écrite dans un bulletin : « Gère ton stress : tu as le droit de te tromper » et sanctionner l’année par un redoublement ? Le stress scolaire serait-il devenu une norme de qualité ?
Une norme car les élèves le ressentent parfois tous les jours, être stressé par l’école est devenu une habitude, comme pour certains parents qui vont jusqu’à évoquer la notion de burn out scolaire parental.

Une norme de qualité comme s’il s’agissait d’une compétence, d’une habilité, d’un apprentissage à acquérir pour se préparer à en user dans la vie réelle du monde du travail. Quel programme réjouissant !

Il existe trois niveaux de stress : l’adpaté, le cumulatif et le dépassé, autrement dit le stress positif, le supportable et l’insupportable. Dans les pages qui suivent, les mots pour en dire les symptômes sont cash, mais vrais, et questionnent les limites du supportable pour les élèves, et pour leurs parents pa effet de ricochet.

Des indicateurs aux résultats implacables ont été rendus publics par communiqués de presse le 12 septembre 2023 :

  • En 2022, les élèves sont 50% à se déclarer stressés par le travail scolaire.
  • Plus on avance dans la scolarité, plus on est stressé. Plus on est relégué, moins on est stressé.
  • En 2022, les filles sont proportionnellement plus nombreuses (62,2 %) que les garçons (40,1 %) à être stressées vis-à-vis du travail scolaire.

Sans échos médiatiques, alors que le lien entre le stress scolaire et la santé mentale des jeunes a été démontré et reste depuis trois ans une préoccupation centrale chez les parents d’élèves et qu’il s’agit d’une question de santé publique. Un constat que nous ne pouvions passer sous silence.

Une analyse FAPEO de Véronique de Thier et Joëlle Lacroix à découvrir ci-dessous :

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