Les tests PISA pointent la faiblesse des résultats des élèves scolarisés en Communauté française de Belgique. Question: ces résultats s’expliquent-ils par l’important taux d’échec dans notre enseignement (le mauvais niveau des élèves expliquerait qu’ils ne réussissent pas ce test…) ou par des conditions d’enseignement qui profiteraient d’une révision profonde (accompagnement des élèves, détection des mécanismes d’erreur, orientation précoce, etc)?
L’élève en échec est en droit d’attendre un soutien et une prise en charge de la part de l’institution scolaire. Pourtant, l’externalisation du soutien scolaire est un phénomène en expansion, un marché juteux qui enrichit certains sur le dos des relégués du système. L’école ne peut en aucun cas instaurer – de par ses lacunes – un système à deux vitesses dans lequel les enfants issus de familles aisées parviendraient à récupérer leur retard scolaire alors que les moins nantis n’auraient d’autre choix que de descendre du train en marche…
Le redoublement n’est pas une solution. Recommencer une année en apprenant exactement la même matière, enseignée de la même façon, avec la même approche pédagogique, est rarement bénéfique à l’élève.
Nous réclamons
- Un enseignement de qualité pour tous
- Une remédiation efficace pour les élèves en difficulté
- La suppression du redoublement