Ces dernières décennies, les liens entre les neurosciences et l’éducation sont de plus en plus évidents. Des avancées scientifiques, jour après jour, lèvent progressivement le voile sur les rouages ‘cognitifs’ des apprentissages. Toutefois, l’application systématique des neurosciences aux sciences pédagogiques est encore loin d’être une réalité. En cause, notamment, une forme d’ésotérisme qui entoure le monde de la science et qui confère à l’état actuel des connaissances une certaine opacité aux yeux des enseignants.
Partant d’un exemple concret, nous tenterons de vous montrer une application possible des neurosciences à l’école, par rapport à un trouble d’apprentissage : la dyslexie. Dans un premier temps, nous nous intéressons à la définition de la dyslexie en termes de symptômes, de critères diagnostiques et de fréquence du trouble. Partant de là, nous abordons les causes neurologiques et génétiques. Nous dresserons enfin un éventail, non exhaustif, des différents aménagements qui peuvent être mis en place – en particulier dans le contexte scolaire – pour aider les enfants qui en souffrent.
Lire l’analyse dans son intégralité : » La dyslexie ? Les neurosciences peuvent servir ! « , une analyse de Jean Christophe Meunier.