Analyse 2016 – 01/15. L’ÉTAT D’URGENCE DANS LES ÉCOLES, C’EST FINI QUAND ?

Suite aux menaces terroristes de fin 2015, les mesures de sécurité drastiques imposées par certains pouvoirs organisateurs bruxellois semblent s’installer dans la durée. Avec un peu de recul, on est en droit de se demander quels sont les risques réellement encourus par les enfants au sein de l’école , si la « vente mensuelle des gâteaux » par les parents est susceptible d’entraîner un quelconque danger pour les enfants, s’il est préférable de priver un enfant d’école lorsque les parents ne sont pas en mesure de l’accompagner à l’heure (cas de force majeure) ou sont dans l’obligation de venir le rechercher prématurément (pour cause de rendez-vous médical, par exemple).

Ces mesures entraînent un climat anxiogène au sein des établissements : les parents deviennent des intrus, des persona non grata. Tous les liens tissés par les parents et les associations des parents afin de participer à la mise en œuvre du projet d’établissement, afin de construire des ponts avec le corps enseignant sont fragilisés. La convivialité est malheureusement mise à mal par ces mesures.

Les enfants eux-mêmes s’interrogent sur les mesures de sécurité appliquées à géométrie variable: les copains et copines, élèves dans d’autres établissements où la vie a repris « comme avant », n’ont pas vu leur école se transformer en bunker. Les parents ne sont pas en mesure de leur produire une explication fondée, …

 

Lire l’analyse dans son intégralité : « Menace terroriste », une analyse de Véronique de THIER et Jöelle LACROIX.

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