Analyse 2017 – 3/15 : Un cadeau pour maman, un cadeau pour papa … parce qu’on a toujours fait comme ça !

Chaque année, à la même période, le soleil se remet à briller, les arbres se couvrent à nouveau de feuilles, le pollen sature l’air, les manteaux sont rangés dans les armoires et … les enseignant-e-s sortent leurs colles, peintures, nouilles, fils de couture et autres accessoires indispensables à la préparation du tant attendu cadeau de la fête des mères puis des pères.

 

Cette tradition INCONTOURNABLE est attendue avec tant d’impatience de la part des mamans et papas qui, trépignent d’impatience dans l’attente de leur nouveau cadre photo décoré avec amour, du collier de nouilles presque sec collection printemps-été 2017, de leur tasse décorée par enfant-d’amour à exhiber fièrement devant tous les collègues, « parce que le mien au moins, il en a pas mis partout sauf sur la tasse » ! Un moment clé de l’année pendant lequel les enseignant-e-s vont devoir décider combien de temps ils/elles vont passer sur ces magnifiques bricolages réalisés par des petites mains pleines de doigts (et combien de nuits à les terminer à la maison), mais aussi à la réception desquels les parents admiratifs et remplis d’amour seront soumis à une ultime question : combien de temps, d’après les normes sociales qui font de moi un bon parent, vais-je devoir exhiber cette réalisation plus ou moins réussie et plus ou moins originale en public ?

 

Et puis, il y a des enfants qui mettent moins d’entrain à réaliser ces chefs-d’œuvre … comment ça tout le monde n’a pas un papa + une maman ? Comment ça les familles évoluent ? Comment ça certains enfants auraient plus que deux cadeaux à donner ? Comment ça, cette fête est avant tout commerciale ? Mais c’est à nos traditions qu’on touche là !

 

Lire l’analyse dans son intégralité : “Un cadeau pour maman, un cadeau pour papa … parce qu’on a toujours fait comme ça !”, une analyse de Daphné Renders

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