L’analyse en un coup d’œil
En son temps déjà, le poète français Victor Hugo écrivait « l’éducation, c’est la famille qui la donne ; l’instruction, c’est l’Etat qui la doit ».
Mais est-ce aussi simple ?
Dans cette analyse, nous essayons de dépasser cette apparente opposition pour en comprendre les enjeux sous-jacents et les éléments critiques. En premier lieu, nous faisons un très rapide survol de la question au niveau historique et nous évoquons aussi la notion de co-éducation qui lui est intimement liée. Ensuite, nous décortiquons plus finement ces termes (éducation et instruction) pour démontrer que ceux-ci ne sont pas tant opposés que plutôt liés dans un ensemble plus grand qui est celui de la transmission.
Une fois ces idées bien ordonnées, nous essayons d’aller plus loin et de comprendre le raisonnement sous-jacent derrière une telle affirmation. Pour cela, nous effectuons le lien entre ces termes et les concepts fondamentaux que sont les « émotions, raison et valeurs ». Et pour cause, ces trois éléments sont les outils d’un art, d’une science, qui s’appelle la rhétorique. Il nous a donc semblé intéressant de creuser la question au travers de cette grille de lecture spécifique, pour voir où cela nous mène.
Trois observations en ressortent. La première est que l’école semble favoriser la logique au détriment des valeurs et de la vie émotionnelle, parce que c’est ce qu’elle peut mesurer, compter. La deuxième met en lumière que cette focalisation à outrance sur la logique, la raison et les apprentissages formels empêcherait l’inclusivité réelle. La troisième et dernière tend à redéfinir la fonction des « émotions, raison et valeurs » au sein de notre société, au regard des éléments apportés.
En conclusion, nous expliquons comment cette question rappelle les enjeux liés au contrat social, et plus particulièrement celui qui lie les parents, les enfants et l’école ensemble. Ce qui permet d’expliquer pourquoi la FAPEO est aussi attachée à la question essentielle de l’inclusivité réelle.
