Générations XYZ : les héros ou les zéros du travail ?

Les personnes de la Génération Z, le monde du travail, le monde politique et les agences de recrutement ont tous des points de vue sur les attentes des jeunes presqu’à l’emploi ou déjà au travail. Elles se démarquent des générations précédentes et, par la nature des choses, les générations suivantes seront elles aussi différentes. Ainsi en est-il du temps qui passe, ce n’est pas une nouveauté, et le sentiment que la génération d’avant est toujours moins bien que la nôtre non plus.


Tous ces mondes (s’) observent, analysent, exposent comment les jeunes (nécessairement moins bien éduqués) qui quittent l’école et rentrent sur le marché de l’emploi s’accordent, ou non, avec les valeurs du monde du travail d’aujourd’hui. La génération Z est couramment qualifiée d’enfants-roi éduqués comme tel par des parents-hélicoptères qui les ont surprotégés de toute frustration. Les représentations de leur rapport au travail, et cela vaut également pour le travail scolaire, sont plutôt négatives à leur égard par rapport à la génération Y qui serait dévouée, loyale et docile. Ils seraient des héros, du point de vue patronal.


Dans les faits, ce sont trois générations de personnes qui ont développé des rapports au travail qui leurs sont propres. Trois générations qui peuvent cohabiter au travail, malgré leurs attentes professionnelles différentes. La génération Z, la plus jeune de ces générations – au travail, ou presque, ou pas – semble avoir des attentes de développement personnel importantes, plus importantes que la réussite professionnelle au profit d’un patron. Elle voudrait travailler pour vivre et non vivre pour travailler. Cette dernière génération serait composée de zéros au travail du point de vue patronal.


La question qui se pose est celle de savoir si l’appel au retour aux valeurs d’effort, de mérite, de performance à l’école est susceptible de motiver les jeunes à s’engager dans la scolarité, alors que ces dernières années à mis en évidence le malaise des jeunes dans leur parcours scolaire et leur désengagement dans les apprentissages. Fin novembre 2023, trois fois plus d’élèves mineurs soumis (soumis : c’est la formulation consacrée !) à l’obligation scolaire sont en absentéisme, trois fois plus qu’en 2021.

Une analyse FAPEO de Nicolas Barbiaux à découvrir ci-dessous :

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