Dans les écoles officielles de la Fédération Wallonie-Bruxelles, les élèves doivent choisir dès la première année primaire entre morale ou religion (catholique, protestante, israélite, islamique, orthodoxe et bientôt bouddhiste).
Cette situation est loin de satisfaire tout le monde. Ainsi, régulièrement, le débat politique et public ressurgit : certains veulent supprimer ces cours, d’autres les remplacer totalement ou partiellement par d’autres matières, d’autres encore veulent les consolider en revoyant le statut des enseignants, des programmes et de l’inspection.
En automne 2012, la Ministre de l’Enseignement obligatoire de l’époque, Marie-Dominique Simonet (CDH) propose un référentiel commun pour les cours de religion et de morale, c’est-à-dire une partie de programme que les différents cours auraient en commun tout en maintenant la séparation matérielle entre les élèves inscrits aux divers cours.
Les discussions autour de ce projet ont fait beaucoup de bruit. C’est dans ce contexte que la FAPEO a lancé un sondage d’opinion en ligne sur l’existence des cours de religion et morale. Le franc succès rencontré par cette initiative montre que ce débat, loin de les laisser indifférents, suscite l’intérêt des acteurs de l’école.
C’est l’histoire de ce débat, de ses enjeux ainsi qu’une photographie de la diversité des points de vue qui s’affrontent que propose de montrer cette étude.
Stop ou encore ? Pour ou contre ? Les réponses sont extrêmement variées, mais une tendance se dessine : celle d’une majorité de parents, d’enseignants et surtout de directeurs qui souhaitent voir les cours de religion et de morale réformés. A votre tour de vous forger votre opinion.
Lire l’étude dans son intégralité : Cours «philo»…Stop ou encore ? Parents, enseignants et directeurs face aux cours de religion et de morale. Un étude de Johanna de Villers.