Depuis 2009, un décret légitime le rôle des associations de parents comme partenaires sur le plan collectif. Une association de parents a le droit de voir le jour dans chaque école. Politiquement, ça change tout, enfin, en principe.
Implication individuelle ou participation collective ?
Dans les propos des enseignants, des directions d’école, des pouvoirs organisateurs, des syndicats, des chercheurs, des politiques, de travailleurs sociaux et de responsables d’associations, tout comme dans les textes légaux, les parents sont tour à tour considérés dans l’école, hors de l’école, avec l’école, absents de l’école (démissionnaires) ou encore trop dans l’école (intrusifs). Pourtant, tous s’accordent sur l’objectif de faire des parents des partenaires, de construire une alliance éducative et de lutter contre une certaine tendance des parents à être des consommateurs d’école. Ces qualifications ne sont pas neuves. Plus de 50 ans de recherche francophone (Belgique, France, Suisse, Canada) sur cette question épineuse du malentendu entre les familles et l’école alimentent les réflexions d’aujourd’hui sur la place des parents.
Tous les acteurs de l’école ne parlent cependant pas de la même participation parentale : il y a l’implication parentale individuelle et la participation parentale collective. Et cette distinction fait toute la différence.
Lire l’article dans son intégralité : TRACeS 225 , un article de Joëlle LACROIX et Véronique DE THIER.
Un article paru dans le magazine TRACeS de ChanGements de la CGé (ChanGements pour l’égalité).