En imposant le néerlandais à l’école en Wallonie, serons-nous tous-tes bilingues pour autant ?

L’apprentissage du néerlandais ne parle pas à tous les élèves de la même manière. En Wallonie, beaucoup de jeunes choisissent d’apprendre l’anglais en première langue moderne plutôt que le néerlandais : seul un élève sur trois opte pour le néerlandais. La langue de Vondel est largement dépassée par l’anglais qui attire plus de 60% des élèves en Wallonie.

En fonction de ces constats, les autorités ont tiré la sonnette d’alarme et le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles s’est engagé dans sa Déclaration de politique communautaire de 2019-2024, et ce dès sa première année de législature, à initier un grand débat public sur l’opportunité de choisir d’apprendre dans l’enseignement obligatoire l’une des deux autres langues nationales, le néerlandais ou l’allemand, comme première langue moderne (dans le jargon scolaire, il s’agit de la LM1).

Malheureusement, ce large débat public n’a pas eu lieu. À partir de septembre 2027, le néerlandais ou l’allemand seront peut-être obligatoires en Wallonie. Le Gouvernement s’est mis d’accord, mais le décret n’a pas encore été voté. Donc, suspens, car sans décret, pas de mise en œuvre. La FAPEO se demande quels sont les enjeux derrière cette imposition éventuelle. Pour répondre à nos interrogations, nous avons interviewé Eloy Romero Muñoz, professeur de langue et chercheur en didactique.

Une analyse FAPEO d’Eva Sukic à découvrir ci-dessous :

Le podcast de l’analyse : interview de M. Eloy Romero Munoz

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