« Quelles sont nos ambitions pour l’École ? »…ATD-Quart Monde et CGé sollicitent des acteurs de l’éducation.

 

Des acteurs de l’éducation prêts à s’engager pour 3 ou 4 journées de travail par an ?

Le groupe est ouvert aux personnes en situation de grande pauvreté étant en relation avec l’école et aux enseignants. Les autres personnes intéressées peuvent se manifester également mais la démarche ne leur est pas destinée en priorité.
La démarche sera celle du croisement des savoirs. Cette démarche permet d’échanger entre enseignants et parents à partir du vécu, des représentations et du ressenti de chacun et d’élaborer à l’intérieur de chaque groupe d’acteurs un « savoir » autour de la question de départ, puis de croiser ces savoirs entre eux, jusqu’à arriver à un savoir commun. Dans cette démarche, le savoir d’expérience est valorisé autant que le savoir théorique, personne ne détient la vérité et l’on a besoin de tous les participants pour construire le produit final. Cette démarche permet de reconnaitre la culture des plus pauvres, de ceux qui n’ont pas à priori la parole et qu’on n’entend pas parler ou qui n’osent pas prendre la parole dans les espaces publics et dont l’opinion n’est donc habituellement ni connue ni prise en compte. La démarche demande de la confiance réciproque et le respect des rythmes de chacun. Cela se construira petit à petit avec rigueur et bienveillance.

 

La participation à ce groupe de travail devrait permettre :

• de prendre du recul par rapport à son expérience au quotidien dans la classe ;
• de partager cette expérience avec d’autres et de s’enrichir de la leur ;
• d’entendre ce que les personnes vivant dans la grande pauvreté attendent de l’École ;
• de mieux comprendre pourquoi les relations de ces familles avec l’École sont souvent difficiles, ce qui pourrait aider ces relations à s’apaiser ;
• de participer à une production collective autour de « Nos ambitions pour l’École » ;
• de contribuer par là à faire changer l’École pour qu’elle soit pour les familles et les enfants issus de la grande pauvreté un lieu d’émancipation.

 

Quel engagement demande-t-on ?

Le projet se développera vraisemblablement sur deux années : 2014-2015 et 2015-2016, à raison de 3 ou 4 journées par an, sans doute le samedi, mais le rythme des rencontres sera décidé ensemble lors de la première journée fixée au 11 novembre. Le lieu des rencontres sera décidé en fonction de la provenance de la majorité des personnes inscrites au groupe de travail, soit à Bruxelles, soit à Charleroi, soit à Sambreville.

 

Si vous êtes intéressé envoyez un mail à [email protected]

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